Numéro de publication: EP2263510 (A2)
Date de publication: 2010-12-22
Inventeur(s) LEE JUN HWA [KR]; JOO JAE MAN [KR]; KIM DONG WON [KR]; HONG JUN PYO [KR]; CHUNG WOO RAM [KR]; JUNG JAE YOUNG [KR]; YOO KYUNG HWAN [KR]; JANG HWI CHAN [KR]; KO JANG YOUN [KR]; SONG JEONG GON [KR]; JEUNG SAM JONG [KR] Demandeur(s) SAMSUNG ELECTRONICS CO LTD [KR]

Nul besoin de présenter l’aspirateur robot. Pas étonnant que bien des compagnies aient cherché à protéger leurs solutions espérant rendre la vie plus difficile aux concurrents. Des dizaines de demandes de brevets ont alors été publiées à ce sujet et le sont encore. Pourquoi me diriez-vous puisqu’il suffit de revendiquer le robot aspirateur ? La réponse est simple : ça n’est pas possible !
1) La simple combinaison de moyens aspirateur + robot n’est pas inventive si on ne peu faire la preuve d’une véritable originalité dans la manière dont ils coopèrent.
2) C’est un sujet traité depuis très longtemps et considéré dans le domaine public. Citons à titre d’exemple cette demande de brevet US4119900A d’un inventeur Allemand dont la priorité est de 1976 et qui traite d’une méthode pour orienter et contrôler un robot aspirateur. Plus récemment on trouve cette demande de Samsung US5369347A dont la priorité est de 1993 et qui décrit un robot aspirateur équipé de capteurs ultrasoniques et de détecteur de présence IR.



Ceci prouve qu’on peut avoir l’idée très en avance et ne pas en tirer bénéfice en premier ! Finalement c’est IRobot, dont les premiers brevets sur ce sujet ne datent que de 2002, qui a rencontré le succès commercial que l’on connaît.
La publication sélectionnée est une demande de SAMSUNG ELECTRONICS qui traite d’un mode de correction de trajectoire. Le robot aspirateur est composé de deux roues motrices et d’une roue folle placée en avant, constituant le troisième point d’appuie. L’astuce employée peut servir à tout bricoleur de mobile à roulettes robotisé. Lorsque le robot circule sur une moquette dont la fibre est orientée dans une direction différente de la trajectoire il peut y avoir un glissement des roues motrices et une dérive du mobile. Même effet pour les lattes de parquet ou les joints de carrelage. L’idée consiste à mesurer à l’aide d’un encodeur l’angle de déviation de la roue folle qui ne manquera pas de se positionner dans l’axe de la fibre du tapis et ensuite compenser la vitesse relative de rotation des roues motrices en fonction de l’incidence mesurée ; de sorte à garder le cap.



Roue folle… pas pour tout le monde ;-)